Kaïré – UDV séduit au festival « C’est pas du luxe ! »

L’association était invitée au festival « C’est pas du luxe ! » d’Avignon du 24 au 26 septembre dernier. L’occasion de présenter les œuvres de l’atelier La Gribouille mais aussi les représentations théâtrales de l’association via le collectif La Parole des Sans-Voix.

L’association Kaïré – UDV participait pour la 4ème fois au festival « C’est pas du luxe ! » d’Avignon qui a eu lieu cette année les 24, 25 et 26 septembre 2021. Une vingtaine d’adhérents ont passé le week-end à Avignon, logés sur place à la maison diocésaine. L’occasion pour eux de présenter, d’abord, les œuvres de l’atelier La Gribouille, exposées dans une grande salle mise à disposition par les organisateurs au cloitre Saint-Louis. On y trouvait des masques Embéras, répliques des masques tribaux fabriqués par les femmes des ethnies Embéra et Wounaan de l’État du Panama et les « Bêtes curieuses », un bestiaire imaginaire composé de masques en vannerie et d’animaux détournés, recouverts de matériaux de récupération. Sans oublier les divers dessins et peintures des adhérents de Kaïré – UDV.

Les bêtes curieuses exposées au cloître Saint Louis d’Avignon.

Les œuvres de l’atelier La Gribouille à l’honneur.

« Nous avons pu exposer ces œuvres dans des conditions vraiment optimales, se réjouit Caroline Delaye, plasticienne animatrice de l’atelier La Gribouille. Il faut dire que les organisateurs du festival nous connaissent et nous font confiance ». Les œuvres ont remporté un franc succès et certaines ont même pu être vendues. Parallèlement à cette exposition, le collectif La Parole des Sans-Voix, fruit d’une collaboration entre Kaïré – UDV via son atelier La Gargouille et le Secours Catholique, était invité à se représenter dans le jardin du théâtre des Halles de la ville. « Nous avons joué trois fois le samedi, précise Véronique Martin, metteuse en scène de la troupe. C’était un sacré pari pour les douze personnes de la troupe présentes car chaque représentation dure 1h30 ». Là aussi, curieux comme habitués du festival ont apprécié. Le collectif a pu également profiter d’un temps de rencontre avec la délégation locale du Secours Catholique.

Le collectif La Parole des Sans-Voix dans le jardin du théâtre des Halles d’Avignon.

Beau succès des représentations théâtrales.

Des rendez-vous réguliers à La Coquette

« C’est pas luxe ! », qui se tient normalement tous les deux ans, a dû être annulé l’année dernière en raison de la crise COVID et sera exceptionnellement programmé l’an prochain. Il est possible que Kaïré – UDV y présente ses nouvelles œuvres et représentations théâtrales à jouer. « Le thème art-plastique de 2022 sera « LES HABITATIONS », explique Caroline Delaye. Nous avons déjà commencé une série intitulée « À la fenêtre » et nous en feront d’autres d’ici-là ».

« LES HABITATIONS », thème du travail d’arts plastiques de La Gribouille, est en route à La Coquette…

Ici des cartes mères d’ordinateur servent de base de travail.

Les adhérents de Kaïré – UDV se retrouvent trois fois par semaine à La Coquette, au 52 rue de Dakar à Toulon, pour les ateliers d’arts plastiques. Quant aux répétitions théâtrales, elles ont lieu une journée par semaine, le rythme des répétitions augmentant à mesure qu’un événement approche. La nouvelle thématique théâtrale explorée étant « L’écologie pour une alimentation saine et durable ». Une journée de réflexion autour de ce thème aura d’ailleurs lieu le 25 novembre prochain à la Coquette et sera ouverte à tous.

« C’est pas du luxe ! », c’est quoi ?

Initié par la Fondation Abbé Pierre, La Garance – Scène nationale de Cavaillon et l’association Le Village, soutenu par le ministère de la Culture, la Ville d’Avignon et Emmaüs France, le festival « C’est pas du luxe ! », titre qui fait référence au fait que la culture, « c’est pas du luxe », qu’elle doit être accessible à tous et représente elle aussi un besoin vital, a ouvert la saison culturelle d’Avignon du 24 au 26 septembre. Plus de 60 projets, toutes disciplines confondues, élaborés entre des artistes professionnels, des personnes en situation de précarité et des citoyens de tous horizons, ont été présentés au public. Le festival invite à un véritable croisement des mondes entre les spectateurs, habitants de la région, et les 750 participants venus de toute la France mais également entre des institutions culturelles et des structures sociales (accueils de jour, centres d’hébergement, pensions de famille, structures Emmaüs, foyers de travailleurs migrants…).


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