Logivar – UDV fait le choix de l’éco-pâturage
L’association Logivar – UDV a fait le choix de l’éco-pâturage pour l’entretien de ses espaces verts autour de la Résidence Solidaire les Favières.
L’heure est à l’entretien des espaces verts et à la limitation de la prolifération des mauvaises herbes, particulièrement dans notre département où les nombreuses pluies printanières, alternant avec de franches éclaircies, ont favorisé une pousse conséquente. Devant ce constat, les équipes de l’association Logivar – UDV ont fait le choix de l’éco-pâturage pour les presque 3 hectares de terrain autour de la Résidence Solidaire les Favières, à Toulon.. Il s’agit d’une technique qui permet de réaliser le fauchage et le débroussaillage des espaces verts avec des animaux au lieu des réaliser des interventions mécaniques. Aux Favières, ce sont 46 chèvres et 4 moutons de l’association Bêle Colline qui sont en train d’achever une mission de 3 semaines.
C’est en tombant par hasard sur un reportage signé BFM TV Var, consacré à Bêle Colline, que Rémi Carmagnole, chef de service de Logivar – UDV, a pensé à l’éco-pâturage pour les abords de la résidence. « J’ai vu ces chèvres à la télévision et je me suis dit « pourquoi ne pas leur proposer de venir aux Favières? ». J’ai contacté Ninon. On s’est rencontrés et le courant est tout de suite bien passé avec les résidents et avec François et Marie-Thérèse, qui habitent la villa Saint-Laurent juste au-dessus ».
« On bénéficie rarement d’un accueil aussi chaleureux »
« Ninon », c’est Ninon Megglé, la créatrice de Bêle Colline, ravie d’avoir accepté cette mission : « Cela fait 4 ans que j’ai monté ce troupeau, pour intervenir sur le secteur hyèrois et alentours. Nous avons récemment travaillé au Faron durant un mois à la demande de la société des téléphériques, ce qui nous a boosté en termes de communication et c’est comme ça que Logivar – UDV a entendu parler de nous. On bénéficie rarement d’un accueil aussi chaleureux. C’est un aspect que j’aime beaucoup ici. Cette dimension sociale qui imprègne les lieux et se ressent partout ».
Un choix « tout bénef » donc, pour Logivar – UDV qui réalise un profit économique (les frais de Bêle Colline sont bien moindre que ceux que représenteraient l’intervention de sociétés avec appareils mécaniques) dans une action écologique. « Une solution comme celle-ci, écologique et en lien avec nos résidents est toujours plus sympathique que le bruit des machines, reconnait volontiers Bruno Rollet, le directeur de Logivar – UDV. C’est gagnant-gagnant ». Et cela entre parfaitement dans le champ du développement d’une économie sociale et solidaire chère à l’Union.
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