Les réalités de « Providence »

Focus

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Providence, au fait, qu’est-ce que cela veut dire ?

Etre la Providence de quelqu’un, c’est tout simplement veiller à son bonheur. C’est arriver juste quand il le faut pour dénouer une situation : la Providence, c’est la chance, le secours, avec une connotation d’exceptionnel, ce quelque chose d’impondérable et d’impalpable qui nous étonne et nous émerveille. Et c’est cette réalisation exceptionnelle, située au cœur du quartier Saint-Jean-du-Var à Toulon, qui fait ce mois-ci « la une » de notre journal IOTA et l’objet d’un numéro spécial.

En décembre 2019, la Maison Providence a eu 7 ans : l’âge de raison, dit-on aux enfants ! C’est pour nous l’occasion de dresser le portrait et de vous partager les réalités actuelles de la maison diocésaine Providence.

Le secrétariat général de l’UDV

Le secrétariat général c’est l’ensemble « Cœur-Poumons » de l’UDV, recevant toutes les informations, les transformant, puis les relançant dans toutes les parties de la Diaconie, afin de lui donner vie de toute son âme et de toutes ses forces au service des blessés de l’existence.

C’est également une équipe pluridisciplinaire de bénévoles et salariés qui accompagnent les 20 associations adhérentes à l’UDV et certains partenaires, sur des tâches aussi diverses que : RH et comptabilité, offre et mise en place de formations, bénévolat et volontariat, aide au développement de projets, mission santé, animation du réseau, soutien juridique, communication et recherche de fonds privés…

Pour mieux le connaitre, découvrez notre reportage vidéo :

Les Amis de Jéricho ou la rencontre des sans-abris

Jéricho, ce nom évoque l’histoire du Samaritain qui prit soin d’un blessé sur la route de Jéricho. Pierre de Riberolles, premier directeur, en a décrit les premiers pas dans  le livre « Solidaires au risque de l’Évangile », une histoire de la Diaconie dans le Var.

C’est à l’hiver 1984-85 que la Diaconie créa un « espace d’accueil organisé autour du service d’un repas » dans un vieux garde-meubles acheté par l’Evêché.

Essai réussi et transformé l’année suivante par la création de l’Association des Amis de Jéricho : « Accueillants et accueillis étaient confondus dans une même volonté de combattre la misère et l’exclusion… Le fait d’agir ensemble l’emportait parfois sur celui d’agir pour, même si, du côtoiement à la rencontre le chemin pouvait être difficile ».

Barbara Kervadec travaille à Jéricho depuis 2004, elle est directrice depuis 2016, avec une équipe de 18 personnes, à égalité hommes/femmes. L’Accueil Accompagnement comprend diverses composantes : accueil de jour, restaurant social, antenne RSA et Bus de Nuit.

A Jéricho, les personnes accueillies peuvent faire :

  • du sport : foot, judo, gymnastique chinoise (réservée aux femmes),
  • de l’informatique,
  • de l’alphabétisation…
  • Il y a aussi un atelier « groupe de parole » sur un thème donné et un atelier pâtisserie.
  • Puis aussi un moment artistique de modelage.
  • Il y a également un projet d’atelier coiffure le mercredi matin.
Les Amis de Jéricho vus par Bruno Bourdeau, graphiste et illustrateur au service communication

Les Amis de Jéricho vus par Bruno Bourdeau, graphiste et illustrateur au service communication

Tout cela s’articule avec le « p’tit déj » servi le matin, la bagagerie, le courrier, les douches et sanitaires avec remise de linge propre. Bien sûr, les animaux restent dans la cour : presque toujours des chiens, qui doivent être muselés sous peine de créer des tensions.

« Jéricho, ça te marque ! C’est une expérience extraordinaire ! Et quelle chance de pouvoir s’en rendre compte ! »

Barbara Kervadec pense que le tandem bénévole/salarié est une richesse de vie, justement parce que le regard est différent, les obligations et la disponibilité aussi.

Ce n’est pas évident d’être à l’accueil de jour : c’est tout un « savoir-être » avec des valeurs humaines. Elle évoque alors deux personnes qui ont laissé leur empreinte : Sœur Françoise qui a tenu longtemps la Bagagerie et qui était un exemple parfait de cette écoute que les accueillis recherchent quand ils viennent « juste poser leur sac »… en apparence.

Et le Père Antoine Carli, qui avait toujours le petit mot qui fait du bien et qui était à l’aise avec tout le monde.

Les difficultés résident actuellement dans les contrats courts des salariés (12 mois renouvelables 2 fois 6 mois) car il faut du temps pour s’approprier et l’espace et les personnes accueillies, pour s’apprivoiser mutuellement en quelque sorte.

Apprendre à faire la démarche d’aller vers les gens et que chacun pense qu’on est là uniquement pour lui, c’est tout un apprentissage personnel qu’il faut aussi avoir envie de faire.

A Jéricho, quel que soit le poste occupé, aux compétences professionnelles il faut ajouter l’échange, la bienveillance, la qualité du dialogue.

Mais Barbara se dit heureuse et fière de travailler à Jéricho avec une assistante de direction telle que Julie, et le partage qu’elle peut faire également en famille. Les jeunes ont quelque chose de rassurant, ils sont plus soucieux de l’environnement, les volontaires civiques savent faire preuve d’un grand dévouement.

Pour en savoir plus sur les Amis de Jéricho, consultez notre dernier article consacré à l’association. 

Les prêtres résidents

Il y a 4 prêtres résidents dans la maison :

Le P. Jean-Marie Labat est un bibliste éminent, aumônier du CCFD et de la Mission portugaise ; il se rend souvent en Amazonie. Une fois par mois, il fait découvrir la Parole de Dieu, en renouvelant la lecture des Évangiles, en resituant les récits dans le texte ainsi que dans leur contexte biblique, historique, culturel  et social. Chaque rencontre est la découverte d’un message. Le thème choisi pour cette année est : la dynamique de la croix dans le nouveau testament et dans la vie du chrétien.

Le P. Frédéric Forel, vicaire général, à qui de nombreuses tâches incombent du fait de sa fonction : membre du Conseil épiscopal et presbytéral, Collège des Consulteurs, Conseil pour les Affaires économiques, cellule diocésaine de veille contre la pédophilie, modérateur de la Curie, délégué au Comité du Diaconat permanent, accompagnateur spirituel de l’Association ND de Pépiole et Chanoine titulaire du Chapitre cathédral (!)

Le P. Baldo Alagna, italien en missions diverses d’évangélisation en Europe, mais qui assure également un service à la Cathédrale avec l’initiation chrétienne des adultes. Il occupe l’appartement du Père Antoine Carli, décédé le 3 août dernier à 95 ans, logement qu’il partage avec sa maman.

Le P. Jean-Marc Lainé assure un service d’accueil et de confessions à la Cathédrale. Il est également Aumônier de l’UDV. Il est le plus souvent possible aux Amis de Jéricho : les sans-abris vivent des choses très fortes qu’ils partagent difficilement. Beaucoup de gens vont jusqu’à penser que ces personnes ont perdu la foi en perdant tout le reste : ce n’est pas vrai mais il faut accepter que leur expression du spirituel soit bien différente de la nôtre.

Un samedi par mois, il reçoit un groupe d’une quinzaine de divorcées, du groupe Renaissance, de tous âges. Groupe très chaleureux où beaucoup de choses se partagent. Pour ces femmes projetées dans la solitude, la souffrance est omniprésente et elles vivent la séparation comme un énorme gâchis.

Les rencontres leur permettent de continuer la route et d’avancer, surtout lorsqu’il y a des enfants, de reconstruire une vie sociale, et surtout se reconstruire soi-même à travers les déchirements et les répercussions spirituelles et psychologiques.

Les Sœurs du Bon Pasteur

Elles sont signe de visibilité pour le quartier et la paroisse St Cyprien. La Congrégation de Notre-Dame de Charité du Bon Pasteur a été fondée en 1835 pour venir en aide aux femmes et aux enfants en difficulté, et sa Maison-Mère est située à Angers.

Aujourd’hui, 3 800 religieuses aidées de 15 000 laïcs sont présentes dans 72 pays. On distingue les Sœurs contemplatives, vouées à la prière, et les Sœurs apostoliques, dans la vie active au service des femmes et des enfants.

Les formes d’action et de présence au monde ont évolué avec le temps ; des petites communautés de proximité se sont créées un peu partout, ainsi que des foyers et des institutions médico-sociales pour les femmes blessées par la vie ; les Sœurs rejoignent des associations pour promouvoir les droits des femmes, mener des actions locales auprès des sans-abri, des migrants et des femmes victimes de toutes sortes de violences.

Leur devise est que « Nul n’est jamais perdu pour Dieu ».

Echange avec Sr Denise Deschamps

Sr Denise n’est à Providence que depuis un an. Elle vient de la Maison-Mère d’Angers où elle œuvrait au Centre spirituel. Elle vient de commencer l’Accueil au Secrétariat général et elle souhaite que des résidents de la maison viennent en toute simplicité bavarder avec elle. Elle est également au Conseil d’Administration des Amis de Jéricho et au Conseil de la Maison Providence.

Ce Conseil de Maison est destiné à « faire du lien » entre des personnes très différentes pour vivre mieux tous ensemble : animer le bâtiment et y associer les résidents, coordonner les actions, communiquer sur tout ce qui se fait pour que chacun se sente concerné et partie prenante (voir plus bas).

Mais ce n’est pas simple et on s’aperçoit que les rencontres les plus courantes se font au sous-sol, dans le parking : c’est là que les gens commencent par se saluer, puis engagent la conversation, et partagent les petits événements de la journée. Souvent, ce sont les enfants qui servent d’intermédiaires !

Pour 2020, il y a un projet d’apéritif dînatoire, le 18 juin, pour faire en même temps la Fête des Voisins et la fête de la Musique. Et pourquoi ne pas envisager une petite chorale où toutes les diversités s’exprimeraient ?

Sœur Denise évoque ensuite les 3 autres sœurs de la petite communauté : Sœur Lucie la responsable, travaillant à Pomponiana, Sœur Emmanuelle, secrétaire diocésaine pour la Pastorale de la Santé, Sœur Stefania étudiante en sciences sociales.

Chacune a sa mission personnelle avec un point important géré par toutes les quatre : les chrétiens d’Orient qui vivent sur Toulon et les environs. En effet, 40 familles se retrouvent à la Cathédrale une fois par mois pour la Messe et un temps de convivialité partagée.

« Leur courage nous montre l’exemple ; ce qu’ils ont traversé et ce qu’ils vivent encore quotidiennement, tout cela force notre admiration. Ici, ils se retrouvent comme s’ils venaient de naître : sans rien, avec tout à construire » dit Sr Denise.

Petit flash sur Sœur Lucie Kabaze

« Femme d’Eglise en tenue de service », c’est ainsi qu’elle était évoquée dans le dossier portant sur les migrants paru dans le mensuel diocésain en novembre 2016. Née à Alep, elle est très présente auprès de la centaine de Syriens et d’Irakiens accueillis dans le Var.

Soeur Lucie Kabaze, très présente auprès des familles réfugiées Syriennes et Irakiennes

Soeur Lucie Kabaze, très présente auprès des familles réfugiées Syriennes et Irakiennes

«  Imaginez ce que vit celui qui est obligé de quitter son pays » dit celle qui se définit comme une « migrante volontaire » ayant répondu à l’appel de Dieu. « Sa souffrance est immense. On peut arracher l’homme au pays, mais on ne peut arracher le pays au cœur de l’homme », dit-elle, citant la phrase apposée sur la statue de Notre-Dame du Cap Falcon à Toulon.

 « Notre devoir de chrétien est d’accueillir l’autre, même s’il nous fait peur. Le Var est une terre d’immigration ancestrale, et notre diocèse est très actif ».

Les Habitants

Michel Radisson, un habitant heureux et qui ne s’en cache pas !

Travaillant au Conseil départemental du Var (Sécurité routière et tout ce qui tourne autour), il fut un des premiers arrivés, après bien des soucis, des tracas et des peines, rue de Bellegarde, en 2013, et ne l’a jamais regretté.

Il parle d’abondance de cœur de l’ambiance peu ordinaire – et même extraordinaire ! –  qui se dégage de cette Maison et qui lui donne une âme à taille humaine. Ce qui lui paraît incroyable (comme le disait aussi Sœur Denise !), c’est que le point de contact se situe au sous-sol, dans le parking : on s’y  rencontre, on commence par échanger des banalités (la météo est une grande pourvoyeuse dans ce domaine !) et puis, jour après jour, le partage se fait plus important… et tout le monde finit par connaître tout le monde, les horaires et les jours de sortie, les habitudes et les petites manies.

« On commence par se saluer poliment et puis on finit par se rencontrer ».

Michel Radisson est un passionné de mécanique et de moto… et cela crée des liens. Il évoque les petits « coups de main » qu’il lui arrive de donner, les échanges avec d’autres passionnés comme lui, tel le P. Frédéric Forel. Même s’il y a eu beaucoup de mouvements depuis son arrivée, cela ne gêne en rien ce côté amical qui plaît à tous. Michel connaît maintenant presque tout le monde y compris le personnel du Secrétariat général.

Il évoque aussi le regretté P. Antoine Carli… qui baptisa une de ses filles à l’église Ste Thérèse voici environ 18 ans, et qui laissa à tous les participants de cette célébration un souvenir impérissable par son originalité et sa convivialité.

Sans qu’il y paraisse, cette ambiance a une influence sur les comportements, les personnes qui occupent des garages viennent de tous les horizons de la maison et de la vie,  et ainsi le jeu des relations peut s’élargir utilement. Alors, peu importent les méandres de l’existence qui ont conduit chacun vers cette maison au nom particulièrement bien choisi…

Un petit texte en forme de poème me vient à l’esprit. Il a été écrit  pour le 70ème anniversaire du Secours Catholique et il ressemble à ce que pourrait dire celui ou celle qui vit à Providence :

Que ma joie demeure

Je me lève le matin : du bruit ! de la lumière ! la salsa, du latina, du rock !
Des éclats de rue ! J’aime les gens. Je rencontre des inconnus.
J’ai besoin de vos rires, de vos sourires. Je sors de ma misère.
Je change, mes préjugés s’estompent.
Un regard, tout est dit, tout est compris
L’essentiel est là, pour vous, pour moi. On est là… Tous ensemble !

Contre vents et marées, la Providence permet de maintenir le cap

Contre vents et marées, la Providence permet de maintenir le cap

La Chapelle : l’oratoire Saint-Laurent

Cet « oasis » de paix et de sérénité s’ouvre directement sur la rue, symbole d’accueil et de partage au service de qui a besoin de venir s’y asseoir quelques instants pour reprendre son souffle.

Le bas-relief de la vie de St Laurent – martyr qui fut vers 250 établi premier des 7 diacres au service de l’Eglise – donne le ton à l’ensemble. Il invite celui qui entre à rejoindre et associer tous ceux pour qui le pauvre est richesse, quel qu’il soit et d’où qu’il vienne.

Et à « ruminer » les mots écrits en 2003 par Pierre de Riberolles, premier responsable des Amis de Jéricho : « Le service ne relève pas d’une logique de toute-puissance mais plutôt d’une humble fidélité à tenir sa place dans la longue chaîne de ceux qui, posant des gestes de simple humanité, se laissent toucher par le Miséricordieux ». (cf « Solidaires au risque de l’Evangile »).

Quadriptyque illustrant la vie de St Laurent, affiché sur un mur de la chapelle

Quadriptyque illustrant la vie de St Laurent, affiché sur un mur de la chapelle

Chaque matin, la Messe de 8 heures y voit les prêtres résidents, les Sœurs du Bon Pasteur, et quelques personnes venues de la maison ou du quartier se joindre à eux. Le jeudi, après le déjeuner, un temps de prière est animé par le P. Jean-Marc Lainé pour le personnel du Secrétariat général.

Un mardi par mois, la Fraternité St Laurent anime un temps de prière : Martine Fernet, habitante de la Maison, a ramené ce groupe de l’église St Cyprien où il se réunissait précédemment. Rappelons le : « La Fraternité St Laurent rassemble ceux et celles qui ont à cœur que les petits, les sans-voix, soient partie prenante de l’Eglise. » (La Clé n°68).

Cette année, une magnifique crèche a pris place dans le fond de la Chapelle.  Découvrez là en cliquant ici.

Le matin de Noël, le P. Jean-Marc Lainé l’a ouverte à tous, accueillis et accueillants de Jéricho, gens du quartier : il est venu beaucoup de monde et dans la joie et l’admiration beaucoup de belles choses se sont partagées.

Le Conseil de Maison

Ce Conseil a pris naissance en Juin 2019 suite à une série d’évènements. Il se veut une instance de coordination lors des prises de décisions d’ensemble. Chaque mois, il se réunit et il est composé de 8 personnes : Gilles Rebêche, Pierre Goberville, Sr Denise Deschamps, Barbara Kervadec, Père Jean-Marc Laîné, Martine Fernet, Michel Radisson, André Gillet et Romain Eschapasse (responsable du Syndic Erilia), ainsi que des invités ponctuels en fonction de l’ordre du jour.

Le programme est dense :

  • A comme Animer – Associer
  • B – Bien vivre ensemble – Beauté des lieux
  • C – Communiquer –  Coordonner
  • D – Décloisonner – Diaconie
  • E – Evènements – Ecclésialité

En fait, il est à la taille de cette grande Maison !

En novembre 2019, le dernier point envisagé était que le Conseil de Maison pourrait avoir comme mission de rencontrer chaque nouvel arrivant, de lui présenter l’ensemble des acteurs et de lui proposer le livret d’accueil. Dans combien de résidences, le locataire qui emménage est-il ainsi accueilli…

L’édition d’un bulletin de la Maison a été lancée et le premier numéro est sorti au moment des vœux : cliquez-ici pour le consulter. 

Pour conclure :

« Poser un pas, encore un pas, toujours un pas,
c’est consentir à nous libérer des réponses toutes faites,
et à vivre au rythme de celles et ceux qui sont tentés d’arrêter la marche
à cause du poids des épreuves et des difficultés. »
Gilles Rebêche in La Clé n°68 de Mai 1998.

Ou encore :

« Je suis persuadé qu’aujourd’hui, le « prendre soin » fonctionne
avec 3 dimensions : la technique, le relationnel et le spirituel. »
Gilles Rebêche, Var-Matin, décembre 2013.

N’est-ce pas là une bonne définition du mot Providence ? 


Dossier coordonné et constitué par Aline RACHEBOEUF, auteure-reporter bénévole pour IOTA

Infos flash : les Amis de Jéricho ont besoin de plantes pour fleurir la cour, d’outils pour l’atelier et de dons en argent pour les réparations. Par ailleurs, l’atelier de Jéricho, en passe de devenir l’atelier de Providence, va peut-être susciter des vocations ou tout simplement des envies de bricolage.

N’hésitez pas à les contacter si vous pouvez les aider : 04 94 23 21 51 et bsjericho2(arobase)free(point)fr

Pour aller plus loin : découvrez quelques animations collectives qui ont lieu à Providence.

Les 30 ans des Amis de Jéricho
Les 7 ans de la maison Providence

 


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