Passer de l’errance à l’itinérance

« Iter» en latin signifie chemin… et chacun d’entre nous sait bien,comme pèlerin d’humanité, que « ce n’est pas le chemin qui est difficile,mais la difficulté qui est un chemin».
Cette expérience personnelle que fait toute personne pour trouver son chemin à travers les méandres de son existence est le don du discernement qui lui permet de « passer de l’errance à l’itinérance ».

Certains d’entre nous ,du fait des épreuves accumulées, de la précarité persistante ou du handicap lourd à porter, à cause de l’exil ou de la discrimination..ont besoin de plus de temps, de plus de soin et de plus de persévérance pour découvrir ce chemin de Vie.

Certaines organisations comme l’union diaconale du Var ( voire même l’Union européenne)ne sont pas l’abri de ces tâtonnements inhérents à l’itinérance lorsqu’elles veulent « unir les diversités pour mieux servir les plus fragiles» : c’est d’ailleurs ce qui fait le charme de cette aventure de la marche en commun.

« Passer de l’errance à l’itinérance » c’est aussi un projet pédagogique qui peut redonner, tel le patronage St Joseph du Pont du Las, de la perspective pour permettre à des familles d’un même quartier de faire un bout de chemin ensemble,alors même que les préjugés et l’apartheid  social auraient pu les empêcher de se rencontrer.

« Passer de l’errance à l’itinérance » c’est aussi la manière d’inscrire un projet de santé sur un territoire rural grâce à l’antenne mobile de promo soins en Provence Verte.

C’est, de fait ,la détermination pour servir la fraternité qui nous permet de « trouver le chemin en marchant» et de faire de tous nos chemins de vie,individuels, associatifs et ecclésiaux des pèlerinages de confiance. Bonne route à tous et à chacun !

Diacre Gilles Rebêche


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